AVEC ELSA, LES SWEET BORDEAUX
SONT JEUNES ET FÉMININS AU CHÂTEAU MÉMOIRES
UNE GAMME FRAÎCHE
Elsa Ménard a remarqué que la nouvelle clientèle, de tous âges, s’intéresse à des liquoreux frais et vifs en bouche. Alors elle s’attache à commercialiser des Cadillac légers. « Nous avons changé la façon de vinifier nos vins. Les nouveaux liquoreux que nous proposons ont un style assez rond.
Nos Cadillacsont parfaits à déguster à l’apéritif, entre filles par exemple ! Ils ont l’avantage de plaire aux femmes avec leur côté sucré, sur la douceur, et aussi aux hommes avec leur côté assez vif », estime la viticultrice.
Elle propose trois gammes de vins blancs sucrés, pour tous les goûts. Le classique, puis le Cadillac Grains d’Or, vieilli en fût de chêne pendant six mois et enfin l’Or de Mémoires. « Ce dernier est ce que l’on fait de mieux, il est vieilli plus de vingt mois en fûts de chêne et fabriqué avec les meilleurs millésimes, pour l’instant on est toujours sur le 2001 », explique-t-elle.
QUE LE CHÂTEAU PROSPÈRE…
La stratégie commerciale d’Elsa Ménard repose, d’une part sur la fidélisation de la clientèle acquise par ses parents, d’autre part, sur la conquête de nouveaux marchés, localement, en France et à l’export. Pour s’acquitter de cette lourde tâche, la jeune femme use d’une solide expérience professionnelle dans la finance et de ses études dans l’agriculture et le commerce international.
Elle parviendra ainsi, pas à pas, à propulser le château Mémoires de son enfance dans le grand monde. Le château est ouvert au public en permanence, avec dégustations et vente en direct. Les journées portes ouvertes et les repas à thèmes organisés avec accords mets et vins, assurent une visibilité.
« Je me forme dans l’animation des réseaux sociaux en ligne et dans le mailing », précise la viticultrice. Quant à l’export, déjà la Belgique, le Danemark, la Finlande, l’Italie, les Pays-Bas, la Suisse, l’Allemagne, les Etats-Unis et le Québec, achètent du château Mémoires. Elsa Ménard souhaiterait atteindre l’Asie et confirmer l’Amérique du Nord.
« Notre vin y a sa place ! », assure-t-elle. Les salons internationaux s’enchaînent et la jeune viticultrice peut désormais communiquer sur la grande qualité de son vin : le château Mémoires en est à sa deuxième année de conversion en bio. Elsa Ménard n’a qu’un seul souhait : « Faire prospérer l’exploitation, fonder une famille qui pourra vivre grâce au château Mémoires et ensuite passer la main…», confie-t-elle. La voie est toute tracée…